S'il y a une seule chose qu'on peut affirmer aujourd'hui, c'est que les alliés d'Ennahdha sont dans la tourmente:
Des accusations de complots d'un coté et de l'autre du CPR pour voir Taher Hmila tenir les reines (qui a qualifié les sitinneurs du Bardo "d'ordures orpheline de la francophonie") en accusant Ayadi de comploter avec l'ennemi et de vouloir rallier l'opposition. Ce dernier se défend et dénonce un "coup d'état" de Hmila.
Des démissions en masse au sein du FDTL (Ettakatol) qui contestent l'alliance avec Ennahdha et la "naïveté" de Ben Jaafer qui s'est "contenté" du poste de président l'ANC. Sans oublier la déception d'un bon nombre de ses électeurs qui affirment "qu'il n'a pas honoré ses engagements en s'alliant avec Ennahdha et le CPR".
Ennahdha aujourd'hui plus que jamais, peut revendiquer son statut de force politique la plus importante et la plus structurée du pays.
Certains soutiennent même l'idée que Ennahdha a "piégé" ces deux partis en s'alliant avec eux, alors qu'ils pourraient constituer ses principaux adversaires dans les municipales voire les présidentielles.
Le mouvement est actuellement en train d'élargir son influence, les médias étant acquis bien avant même les élections, le parti vise à "fidéliser" ses électeurs.
Avec des sympathisants "farouches" sur facebook, dont quelques uns, carrément administrateurs de pages, le parti a su se défendre et mener sa campagne à travers ce média parallèle.
Il faut avouer que certains tunisiens ne jurent que par Facebook, malgré tous les risques de désinformations qu'il représente. Car la crise de confiance vis à vis des médias "officiels" perdure, les majoritaires comme les opposants les qualifiant d'impartiaux et "mauvâtre" (en référence à l'ère Ben Ali).
Ennahdha ne se content plus de ce qu'elle a et mène une campagne de conquête de terrains encore farouches.
En effet, beaucoup de blogueurs et twitter addicts ont remarqué l'invasion en masse du réseau de micro bloging par les sympathisants et même les cadres du parti comme Samir Dilou. Verra-t-on un live tweet, dans les réunions ministérielles à l'instar de Slim Amamou de la part de notre futur porte parole du gouvernement?
Alors que beaucoup de voix s'élèvent contre la nomination du gendre et cadre à Al Jazeera de Rached Ghannouchi, Rafik Abdesslam (de son vrai nom Rafik Bouchelka) et de Lotfi Zitouni à des postes clés, le mouvement se rattrape avec la nomination d'une personnalité "populaire" du nom de Tarek Dhiab. Le rapprochement d'Ennahdha avec le Qatar est de plus en plus visible, rappelons que la plupart des noms cités sont des pro qatari, la pluspart ayant travaillé pour Al Jazeera.
Le vainqueur des élections part aussi à la conquête des facultés, en réactivant son UGTE pour concurrencer l'UGET. Des heurts ont par ailleurs éclaté au campus suite à l'appel des pages officielles des jeunes d'Ennahdha à soutenir la manifestation.
Une structuration et un déploiement qui rappellent hélas, son vieil ennemi, le RCD.
Des accusations de complots d'un coté et de l'autre du CPR pour voir Taher Hmila tenir les reines (qui a qualifié les sitinneurs du Bardo "d'ordures orpheline de la francophonie") en accusant Ayadi de comploter avec l'ennemi et de vouloir rallier l'opposition. Ce dernier se défend et dénonce un "coup d'état" de Hmila.
Des démissions en masse au sein du FDTL (Ettakatol) qui contestent l'alliance avec Ennahdha et la "naïveté" de Ben Jaafer qui s'est "contenté" du poste de président l'ANC. Sans oublier la déception d'un bon nombre de ses électeurs qui affirment "qu'il n'a pas honoré ses engagements en s'alliant avec Ennahdha et le CPR".
Ennahdha aujourd'hui plus que jamais, peut revendiquer son statut de force politique la plus importante et la plus structurée du pays.
Certains soutiennent même l'idée que Ennahdha a "piégé" ces deux partis en s'alliant avec eux, alors qu'ils pourraient constituer ses principaux adversaires dans les municipales voire les présidentielles.
Le mouvement est actuellement en train d'élargir son influence, les médias étant acquis bien avant même les élections, le parti vise à "fidéliser" ses électeurs.
Avec des sympathisants "farouches" sur facebook, dont quelques uns, carrément administrateurs de pages, le parti a su se défendre et mener sa campagne à travers ce média parallèle.
Il faut avouer que certains tunisiens ne jurent que par Facebook, malgré tous les risques de désinformations qu'il représente. Car la crise de confiance vis à vis des médias "officiels" perdure, les majoritaires comme les opposants les qualifiant d'impartiaux et "mauvâtre" (en référence à l'ère Ben Ali).
Ennahdha ne se content plus de ce qu'elle a et mène une campagne de conquête de terrains encore farouches.
En effet, beaucoup de blogueurs et twitter addicts ont remarqué l'invasion en masse du réseau de micro bloging par les sympathisants et même les cadres du parti comme Samir Dilou. Verra-t-on un live tweet, dans les réunions ministérielles à l'instar de Slim Amamou de la part de notre futur porte parole du gouvernement?
Alors que beaucoup de voix s'élèvent contre la nomination du gendre et cadre à Al Jazeera de Rached Ghannouchi, Rafik Abdesslam (de son vrai nom Rafik Bouchelka) et de Lotfi Zitouni à des postes clés, le mouvement se rattrape avec la nomination d'une personnalité "populaire" du nom de Tarek Dhiab. Le rapprochement d'Ennahdha avec le Qatar est de plus en plus visible, rappelons que la plupart des noms cités sont des pro qatari, la pluspart ayant travaillé pour Al Jazeera.
Le vainqueur des élections part aussi à la conquête des facultés, en réactivant son UGTE pour concurrencer l'UGET. Des heurts ont par ailleurs éclaté au campus suite à l'appel des pages officielles des jeunes d'Ennahdha à soutenir la manifestation.
Une structuration et un déploiement qui rappellent hélas, son vieil ennemi, le RCD.
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