Si le débat fait rage entre l’Egypte et le Brésil à propos du plus long fleuve du monde, nul ne peut nier que le plus large se trouve bel et bien en Tunisie.
Doté d’un courant très puissant, ce fleuve historique est alimenté par plusieurs sources. Son existence n’est malheureusement pas datée malgré que beaucoup d’historiens et de philosophes Tunisiens l’ont évoqué dans leurs écrits. Cependant ce qu’on pourrait déceler de leurs écrits, c’est que ce fleuve a connu une croissance exponentielle depuis 1956.
Plusieurs digues ont été montées afin de le contenir mais en vain. Ce fleuve, qui rafraîchissait parfois les Tunisiens et leurs donnait la sensation d’être ce qu’ils sont vraiment finit par devenir très instable. Dès alors, le receler devint une préoccupation d’ordre national.
L’une des principales stratégies fut de fermer ses provenances comme ce que fit le père de la nation en clôturant la Zitouna, solution inefficace et qui en plus fit jaillir des foyers beaucoup plus dangereux. Et c’est ainsi que le fleuve connut plusieurs débordements des fois mortels comme ceux de 1987 emportant quelques personnes sur son chemin, sans oublier la subite sortie de 2002 ou encore en 2008.
Après l’avènement de la taurelle (on lui donna plusieurs noms d’ailleurs comme Karima, Majida, 3adhima ou encore Moubarka), les tunisiens prirent vraiment conscience de l’importance de ce fleuve et de la menace qu’il représente pour le pays. A son rythme actuel il pourra tous nous emporter, emportant par la même le pays à la « ventée » (El hawia).
Infranchissable et difficile à manœuvrer, n’abritant pas d’animaux exotiques ou rares (enfin si énormément aussi étonnant les uns que les autres) à l’instar de l’Amazone et n’irriguant pas nos terres afin de les rendre plus fertiles à l’instar du Nil, ce fleuve n’a pas arrêté sa progression et son élargissement. Certes, fallait-il préciser qu’il fut joint par le puissant et fameux ruisseau nommé RCD qui contribua grandement à son expansion.
La particularité de notre fleuve c’est qu’il est invisible à l’œil nue. Il se fait par contre ressentir pratiquement partout sur notre petit territoire (s’étendant de Lampedusa à Ras Ejdir pour les nuls en geo). Il a cette spécificité, qui fait qu’il peut des fois séparer des quartiers ou des villes, mais aussi un simple groupement de personnes au sein d’un même endroit …
Il faut regarder la réalité en face, notre Tunisie actuelle est séparée en deux, un pays schizophrène ou le débat tourne (encore :s), à titre d’exemple, au tour de la polygamie, un sujet sensé être clos depuis 1956 … Un pays ou certains sont préoccupés par la crise mondiale et d’autres cherchent encore des barques pour « réussir » en Italie (il attachent souvent le verbe bruler pour définir ce passage, peut être que finalement certains ont mal lu la notice, et se sont immolés #HumourNoir) …
Certes, il est tout à fait normal, qu’en voyant son « weld 7ouma » qui un certain moment buvait et fumait avec ses 7oumas (le premier sens signifiait un endroit, le deuxième des personnes pour les incultes :p) devant les marches de la banques ou le bord des routes, revenir avec une « bayouma » (dico : appellation d’origine tunisienne désignant une grande marque automobile allemande (non DBM c’est pas à toi que je fais référence)) et racontant son histoire du mec qui a « réussi » à devenir « important » dans l’élite sociale très fermée de la Camorra, faisant le récit de sa vie une réalité semblable à un clip de 50 cent et dont « loumima » est fière avec l’argent des deals qu’il lui envoie de temps à autre. Il devient alors normal, qu’on voie ces « Jeans » (ceci ne désigne ni un habit, ni le nom d’une personne mais une tranche d’âge) qui n’ont pas eu la chance, ni l’entourage nécessaire pour réussir leurs études (des exceptions subsistent fort heureusement) porté par le courant nommé éducation en essayant de traverser le fleuve. Malheureusement, la plus part ne réussissent pas, l’Eldorado se transformant en un cauchemar, une arnaque ou une même …
Aujourd’hui, alors que le fleuve se déchaine encore avec la quasi-disparation du ruisseau historique nommé RCD mais l’explosion de 110 autres (avec un tiers jaillissant encore de RCD) de plus en plus de contre courant apparaissent risquant de le rendre instable pouvant ainsi provoquer des dommages collatéraux sur les monuments du pays comme « La Femme Tunisienne », « le code du statut personnel », « ouverture d’esprit », « libre arbitre » et j’en passe …
Plus que jamais, nous devons endiguer ce fleuve tous ensembles à présent et faire en sorte qu’il se réduise, il faudra du temps, beaucoup de patience et un courage incommensurable pour relever ce défi. Colmater les brèches est important, il faudra commencer par les plus dangereuses comme « éducation » ou encore « système judiciaire » et y aller petit à petit … Faire disparaitre ce fleuve, sera utopique, mais réduire sa largeur est un objectif réaliste.
Il faudrait se rappeler que l’objectif principal étant de faire passer notre peuple sur une même rive, une responsabilité sacrée, surtout pour les plus chanceux d’entre nous.
N’oublions jamais qu’on ne choisi pas le fait de naitre sur une rive particulière. Juger des personnes est une chose facile, mais comprendre pourquoi ils n’ont pas (la plupart du temps) le courage de traverser serait plus judicieux.
Main dans la main, on pourra ériger un pont et unifier la Tunisie.
Soyons réalistes, soyons rêveurs ... Vive la Tunisie et Vive le peuple.
Doté d’un courant très puissant, ce fleuve historique est alimenté par plusieurs sources. Son existence n’est malheureusement pas datée malgré que beaucoup d’historiens et de philosophes Tunisiens l’ont évoqué dans leurs écrits. Cependant ce qu’on pourrait déceler de leurs écrits, c’est que ce fleuve a connu une croissance exponentielle depuis 1956.
Plusieurs digues ont été montées afin de le contenir mais en vain. Ce fleuve, qui rafraîchissait parfois les Tunisiens et leurs donnait la sensation d’être ce qu’ils sont vraiment finit par devenir très instable. Dès alors, le receler devint une préoccupation d’ordre national.
L’une des principales stratégies fut de fermer ses provenances comme ce que fit le père de la nation en clôturant la Zitouna, solution inefficace et qui en plus fit jaillir des foyers beaucoup plus dangereux. Et c’est ainsi que le fleuve connut plusieurs débordements des fois mortels comme ceux de 1987 emportant quelques personnes sur son chemin, sans oublier la subite sortie de 2002 ou encore en 2008.
Après l’avènement de la taurelle (on lui donna plusieurs noms d’ailleurs comme Karima, Majida, 3adhima ou encore Moubarka), les tunisiens prirent vraiment conscience de l’importance de ce fleuve et de la menace qu’il représente pour le pays. A son rythme actuel il pourra tous nous emporter, emportant par la même le pays à la « ventée » (El hawia).
Infranchissable et difficile à manœuvrer, n’abritant pas d’animaux exotiques ou rares (enfin si énormément aussi étonnant les uns que les autres) à l’instar de l’Amazone et n’irriguant pas nos terres afin de les rendre plus fertiles à l’instar du Nil, ce fleuve n’a pas arrêté sa progression et son élargissement. Certes, fallait-il préciser qu’il fut joint par le puissant et fameux ruisseau nommé RCD qui contribua grandement à son expansion.
La particularité de notre fleuve c’est qu’il est invisible à l’œil nue. Il se fait par contre ressentir pratiquement partout sur notre petit territoire (s’étendant de Lampedusa à Ras Ejdir pour les nuls en geo). Il a cette spécificité, qui fait qu’il peut des fois séparer des quartiers ou des villes, mais aussi un simple groupement de personnes au sein d’un même endroit …
Il faut regarder la réalité en face, notre Tunisie actuelle est séparée en deux, un pays schizophrène ou le débat tourne (encore :s), à titre d’exemple, au tour de la polygamie, un sujet sensé être clos depuis 1956 … Un pays ou certains sont préoccupés par la crise mondiale et d’autres cherchent encore des barques pour « réussir » en Italie (il attachent souvent le verbe bruler pour définir ce passage, peut être que finalement certains ont mal lu la notice, et se sont immolés #HumourNoir) …
Certes, il est tout à fait normal, qu’en voyant son « weld 7ouma » qui un certain moment buvait et fumait avec ses 7oumas (le premier sens signifiait un endroit, le deuxième des personnes pour les incultes :p) devant les marches de la banques ou le bord des routes, revenir avec une « bayouma » (dico : appellation d’origine tunisienne désignant une grande marque automobile allemande (non DBM c’est pas à toi que je fais référence)) et racontant son histoire du mec qui a « réussi » à devenir « important » dans l’élite sociale très fermée de la Camorra, faisant le récit de sa vie une réalité semblable à un clip de 50 cent et dont « loumima » est fière avec l’argent des deals qu’il lui envoie de temps à autre. Il devient alors normal, qu’on voie ces « Jeans » (ceci ne désigne ni un habit, ni le nom d’une personne mais une tranche d’âge) qui n’ont pas eu la chance, ni l’entourage nécessaire pour réussir leurs études (des exceptions subsistent fort heureusement) porté par le courant nommé éducation en essayant de traverser le fleuve. Malheureusement, la plus part ne réussissent pas, l’Eldorado se transformant en un cauchemar, une arnaque ou une même …
Aujourd’hui, alors que le fleuve se déchaine encore avec la quasi-disparation du ruisseau historique nommé RCD mais l’explosion de 110 autres (avec un tiers jaillissant encore de RCD) de plus en plus de contre courant apparaissent risquant de le rendre instable pouvant ainsi provoquer des dommages collatéraux sur les monuments du pays comme « La Femme Tunisienne », « le code du statut personnel », « ouverture d’esprit », « libre arbitre » et j’en passe …
Plus que jamais, nous devons endiguer ce fleuve tous ensembles à présent et faire en sorte qu’il se réduise, il faudra du temps, beaucoup de patience et un courage incommensurable pour relever ce défi. Colmater les brèches est important, il faudra commencer par les plus dangereuses comme « éducation » ou encore « système judiciaire » et y aller petit à petit … Faire disparaitre ce fleuve, sera utopique, mais réduire sa largeur est un objectif réaliste.
Il faudrait se rappeler que l’objectif principal étant de faire passer notre peuple sur une même rive, une responsabilité sacrée, surtout pour les plus chanceux d’entre nous.
N’oublions jamais qu’on ne choisi pas le fait de naitre sur une rive particulière. Juger des personnes est une chose facile, mais comprendre pourquoi ils n’ont pas (la plupart du temps) le courage de traverser serait plus judicieux.
Main dans la main, on pourra ériger un pont et unifier la Tunisie.
Soyons réalistes, soyons rêveurs ... Vive la Tunisie et Vive le peuple.
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